Investir dans un terrain : constructible ou non constructible ?

Par Leo

L’investissement immobilier attire de nombreux Français. Parmi les diverses options, l’achat d’un terrain se révèle être une stratégie intéressante. Mais faut-il choisir un terrain constructible ou non constructible pour optimiser son investissement ? Ce guide vous donnera toutes les clés pour faire le bon choix en fonction de vos objectifs.

Pourquoi investir dans un terrain constructible ?

Acquérir un terrain constructible permet avant tout de bénéficier de la possibilité d’y bâtir. Cette autorisation de bâtir offre une grande flexibilité quant à ce que vous souhaitez y réaliser : une maison individuelle, des logements locatifs ou même un projet commercial.

De plus, un terrain constructible est souvent synonyme de plus-value potentielle. En effet, la raréfaction des terrains constructibles influence à la hausse leur prix au fil du temps. Ainsi, la revente peut s’avérer très lucrative.

Les avantages financiers

Opter pour un terrain constructible permet généralement d’obtenir un prêt immobilier plus facilement. Les banques voient ce type d’investissement d’un bon œil car il présente moins de risques. De surcroît, la construction d’une résidence principale ou secondaire pourra éventuellement permettre de bénéficier de certaines aides financières et fiscales.

En outre, en construisant votre propre logement sur ce terrain, vous avez aussi la possibilité de maîtriser les coûts et d’éviter certains frais liés à l’achat d’un bien déjà existant. Cela inclut les frais de notaire qui sont proportionnellement moins élevés lorsqu’il s’agit d’un terrain vierge comparé à une habitation.

La valorisation du patrimoine

Un terrain constructible représente un capital tangible et solide. Les possibilités d’aménagement étant multiples, cet achat assure une certaine sécurité patrimoniale. Peu importe l’évolution économique future, posséder un bien foncier reste une valeur sûre.

Enfin, la dynamique urbaine actuelle avec l’expansion des villes et l’augmentation de la demande en logements contribue à augmenter la valeur de ces terrains. Ces facteurs en font une solution intéressante si vous envisagez une revente stratégique dans quelques années.

Les opportunités offertes par un terrain non constructible

D’un autre côté, les terrains non constructibles présentent également des atouts spécifiques. Investir dans un terrain de cette nature peut surprendre mais révèle parfois des opportunités insoupçonnées.

Tout d’abord, ces terrains sont généralement beaucoup moins chers que leurs homologues constructibles. Cela permet de diversifier son portefeuille à moindre coût et de se positionner sur des secteurs géographiques variés sans mobiliser trop de fonds.

Des usages alternatifs

Les terrains non constructibles offrent de nombreuses possibilités notamment dans le domaine des activités de loisirs. Ils peuvent servir à l’installation temporaire de structures comme des caravanes, des yourtes ou des cabanes, permettant ainsi des escapades champêtres sans engagement immobilier lourd.

Certains exploitent également ces terrains pour y développer des activités agricoles, écologiques ou récréatives telles que la culture biologique, les parcours de randonnée, ou encore les jardins partagés. Ces initiatives répondent aux aspirations de retour à la nature et de développement durable de plus en plus répandues.

Potentiel de changement de statut

Un argument non négligeable en faveur d’un terrain non constructible est le potentiel éventuel de changement de statut vers « constructible ». Bien que cela ne soit jamais garanti, obtenir ce changement grâce à des modifications du plan local d’urbanisme (PLU) peut transformer un petit investissement initial en véritable mine d’or.

Une surveillance active des évolutions règlementaires locales est cependant nécessaire pour identifier ces opportunités. Ce procédé peut s’avérer long et complexe mais les gains potentiels justifient souvent l’effort fourni.

Comparaison et complémentarité entre les deux types de terrains

Pour déterminer quel type de terrain correspond le mieux à votre projet, il convient de comparer plusieurs critères clés tels que le coût d’acquisition, les usages permis, les perspectives de plus-value, et enfin les contraintes administratives et légales.

Le choix dépendra fortement de votre profil investisseur, de vos moyens financiers et surtout de vos projets à court, moyen, et long terme. Voici quelques éléments comparatifs à prendre en compte :

  • Coût initial : un terrain non constructible sera souvent beaucoup plus abordable qu’un terrain constructible.
  • Usages permis : préférez-vous construire une maison ou développer une activité de loisirs ? Les terrains constructibles permettent plus de flexibilités architecturales tandis que les terrains non constructibles s’adaptent mieux à des projets alternatifs.
  • Potentiel de plus-value : un terrain constructible offre en général un rendement supérieur à celui d’un terrain non constructible, susceptible toutefois de changer de statut avec le temps.
  • Contraintes administratives : l’achat d’un terrain constructible implique de naviguer dans des réglementations strictes concernant la construction. À contrario, un terrain non constructible nécessitera des démarches différentes, surtout si une modification de son statut est envisagée.

Stratégies d’investissement combinées

Il est également possible d’envisager une stratégie mixte en acquérant les deux types de terrains. Par exemple, acheter un terrain constructible pour un projet immobilier immédiat et un terrain non constructible en anticipation d’un changement de statut futur. Cette méthode permet de répartir les risques et de profiter des avantages uniques offerts par chaque catégorie.

Cette approche synergétique maximise les chances de rentabilité à court et à long terme. Elle permet aussi de créer un portefeuille équilibré et diversifié, adapté aux aléas du marché immobilier et aux fluctuations économiques.